Constructeur : Brissonneau et Lotz
#Epoque :
1949 à 1970 puis 1970 à 1983
# Compagnie :
ELRT puis SNELRT et enfin TCC
# Lignes fréquentées :
1 (R) : Lille - Marcq - Roubaix
1bis (T) : Lille - Marcq - Tourcoing
7 : Lille - Marcq Place puis Croisé-Laroche (M)
# Numérotation :
501 à 527
# Historique :
Ces motrices ont été mises en service après la seconde guerre mondiale pour remplacer les vénérables tramways 400.
Ce matériel avait la faveur des passagers -et des conducteurs- du fait du grand confort et des hautes performances pour l’époque. En effet, leur puissance leur permettait d’atteindre 70 km/h ! Avec toutes ces qualités, elles pouvaient rivaliser avec les tramways de Belgique, d’Allemagne, de Suisse ou avec les motrices de type P.C.C. américaines. De plus, pour pouvoir s’arréter efficacement, elles étaient équipées d’un frein magnétique d’urgence branché directement sur les 600 V du trolley, ce qui ne manquait pas d’occasionner quelques plaies et bosses à ceux qui ne se seraient pas cramponnés !!
A l’origine, elles devaient rouler par 2 car elles n’étaient équipées que d’un seul poste de conduite. Mais la fréquentation n’étant pas assez forte, il fut décider de monter un deuxième pupitre de commande. La présence de boucle de retournement aux 3 terminus évitait de changer de poste de conduite mais en cas de panne en ligne, l’absence de ce deuxième pupitre rendait le retour au dépot assez problématique !! L’unique indicateur de direction se situait sur la droite du conducteur (comme sur les 200), au dessus d’un vitre mobile qui devrait, selon les ingénieurs, permettre d’aérer la cabine de conduite (en fait, c’était les gens des premiers rangs qui étaient refroidis ;-)). La plaque sur le premier carreau indiquait aussi la direction. Ici, on peut voir que ce Mongy provient de Tourcoing (plaque rouge).
En 1969, suite à la création de la SNELRT, les peintures et les cabines de conduite des 500 furent modernisées et tous les aménagements intérieurs (sièges, sol, plafond, etc...) furent remis au gout du jour. Sur la photo ci-contre, on voit que la girouette est passée au-dessus de la vitre du conducteur. A l’ouverture des portes, un marchepied rétractable se déployait pour permettre aux personnes de grimper dans le Mongy. Une dizaine d’années plus tard, ces tramways furent épaulés par quelques motrices modernes 300 simples venues d’Allemagne. Elles roulèrent de concert jusqu’à l’ouverture du métro de Lille, en 1984, où suite à l’augmentation de la fréquentation, elles furent mises à la retraite au profit des motrices 300 articulées cette fois-ci.
Pour son futur musée, l’Amitram possède la motrice 507 en livrée rouge et l’Amtuir conserve la 520 à Paris.
