Constructeur : Ateliers de Nivelles.
# Historique :
Pour faire face à la forte de fréquentation, la Compagnie décide de compléter son parc de motrices en faisant l’acquisition de 30 nouvelles motrices (301 à 329) en 1904. Longues de 7,30 m, elles sont dotées de banquettes transversales éclairées par 3 grandes glaces. Elles seront vestibulées dès l’origine. Construites par les Ateliers de Nivelles, elles seront mises en service en 1906 sur les lignes reliant Roubaix et Tourcoing (A, E) puis sur les lignes entre Roubaix et Wattrelos (B, K), Roubaix et Toufflers (C) et sur une ligne interne à Roubaix (G).
En 1927, lors de la fusion T.R.T./E.L.R.T., les caisses de ces motrices sont reconstruites par les Ateliers du Nord de la France. Le compartiment conservent ses banquettes transversales mais sont maintenant éclairés par 5 carreaux au lieu de 3. Les postes de conduite sont dorénavant entièrement clos. Des portes coulissantes séparent la plate-forme du compartiment et de l’extérieur. L’allure globale est similaire aux motrices de la série 600, récemment mise ne service par l’E.L.R.T.
Elles circuleront sur les lignes reliant les places de Roubaix et de Tourcoing (A), les 2 gares de Roubaix (H), la gare des Francs au Blanc-Seau par la place de Tourcoing (L), la place de Tourcoing au Tilleul (Orions de nos jours) (P) et la liaison entre Tourcoing et Halluin (R). A noter qu’elles côtoieront les motrices type 10 sur la ligne R du au fait de leur capacité équivalente. De plus, elles seront équipés d’une barre d’attelage articulée pour remorquer des voitures plus basses.
Pendant la guerre 39-45, la difficulté d’entretenir le matériel roulant accélère le vieillissement des motrices. La fermeture des lignes étant prévue jusqu’en 1956, les motrices de la série 300 seront les premières à se retirer des rues de Roubaix-Tourcoing. Certaines motrices seront transformées en remorques (308, 310, 311, 321, 313, 314) et d’autres en engins de services (300, 301, 302, 304, 309).